De la vision portée par les pionniers du biorégionalisme des années 1970 jusqu’aux enjeux de transformation écologique et sociale d’aujourd’hui, cette rencontre propose d’ouvrir des perspectives nouvelles pour reconsidérer nos lieux de vie et imaginer ensemble comment les « réhabiter ».
Savons-nous vraiment où nous habitons ? D’où vient l’eau que nous buvons ? Quelle est la composition du sol sous nos pieds ? Quels sont les oiseaux, les plantes, les arbres et les autres êtres vivants qui partagent avec nous cet endroit ? En partant de ces premiers questionnements, la vision biorégionale propose d’explorer nos milieux pour mieux comprendre leur fonctionnement et imaginer comment les “réhabiter”.
Face aux défis de notre temps et aux limites de notre planète, alors que nous devons repenser, individuellement et collectivement, nos manières d’habiter le monde, la vision biorégionale propose de repartir des bassins-versants, des micro-climats, des types de sols, de la faune et de la flore locales, de la culture propre à chaque endroit, pour redessiner nos territoires et imaginer collectivement des manières singulières de les habiter.
De la vision portée par les pionniers du biorégionalisme des années 1970 jusqu’aux enjeux de transformation écologique et sociale d’aujourd’hui, cette rencontre propose d’ouvrir des perspectives nouvelles pour reconsidérer nos lieux de vie. Des réflexions et expériences menées sur des territoires aux échelles variées, du Grand Paris à la commune littorale de Regnéville-sur-Mer dans la Manche, viendront illustrer ce que signifie et implique cette approche afin d’ouvrir nos imaginaires et redessiner nos territoires, et plus particulièrement la Normandie.
avec Agnès Sinaï, journaliste, Camille Morin, designer, Rémi Buscot, diplômé d’Etat en architecture, Maële Giard, doctorante, et la participation de Mathias Rollot, architecte et auteur.
Une rencontre animée par Marin Schaffner.